Alors, t’es plutôt bitume, cailloux ou chemins boueux ? La question revient sans arrêt chez les cyclistes, surtout quand on veut investir dans un nouveau vélo. VTT, gravel ou vélo de route… chacun a son caractère, ses avantages et ses petits défauts aussi. Le choix dépend vraiment de ce que tu veux faire, et surtout d’où tu roules. Franchement, il n’y a pas de “meilleur vélo”, juste celui qui colle le mieux à ton style.
Avant de te lancer tête baissée dans un achat à 2 000 €, prends le temps de comprendre les vraies différences. Perso, j’ai testé les trois : un vieux VTT semi-rigide sur les singles du Vercors, un gravel sur les pistes blanches du Lubéron, et un vélo de route taillé pour les cols du Massif Central. Et crois-moi, ça change tout. D’ailleurs, si tu veux jeter un œil aux comparatifs de modèles récents, le site https://www.super-velo.fr a pas mal de tests très concrets – ça aide à se faire une idée avant de craquer.
Le vélo de route : pour filer, grimper, transpirer (et un peu souffrir)
Le vélo de route, c’est la pure vitesse. Léger, nerveux, affûté comme une lame. Tu sens la moindre rafale de vent, la moindre bosse dans les jambes. Sur un bitume propre, c’est du bonheur. T’as cette sensation de glisse, ce “chhhh” des pneus fins qui roulent à 35 km/h sur du lisse – addictif.
Mais faut aimer la rigueur : routes, circulation, posture penchée, dos tendu. Et dès que le revêtement devient pourri, ça tape. Par contre, pour les amateurs de cols (le Ventoux, l’Izoard, ou même un bon petit Ballon d’Alsace), c’est le compagnon idéal. C’est clair, sur le goudron, rien ne le bat.
Le VTT : la liberté brute, les racines, la boue et les éclats de rire
Le VTT, c’est le roi des chemins. Si t’aimes te perdre dans les forêts, sentir le grip des crampons dans un virage serré, ou sauter un petit tronc juste pour le fun, c’est là que tu t’éclates. Perso, la première fois que j’ai pris un single technique à fond, j’ai compris pourquoi certains ne reviennent jamais à la route.
Il y a plusieurs types de VTT : semi-rigide, tout-suspendu, cross-country, enduro… Si tu fais surtout de la rando tranquille, un bon semi-rigide suffit. Si tu veux t’envoyer des descentes dans les Alpes ou les Vosges, le tout-suspendu devient vite un must. C’est plus lourd, mais quel confort ! Par contre, sur bitume, tu oublies : tu te traînes, et les crampons fondent à vue d’œil.
Le gravel : l’équilibre parfait (ou presque) entre route et nature
Ah, le gravel. Le petit dernier qui met tout le monde d’accord – ou presque. À mi-chemin entre le vélo de route et le VTT, il te permet d’aller vite sur route, mais aussi de t’aventurer sur les chemins, les pistes agricoles, les sentiers roulants. En gros, tu pars de chez toi, tu prends la route pendant dix bornes, et hop, tu bifurques sur un chemin blanc sans te poser de question.
Le gravel, c’est la liberté sans contrainte. Tu peux faire du bikepacking (ces voyages à vélo chargés d’aventure), rouler à 30 km/h sur bitume, et traverser un champ sec sans paniquer. Et le confort est souvent bien meilleur que sur un pur vélo de route. Seul bémol : sur terrain très cassant, ça tape fort. Pas de suspension, pneus plus fins, et parfois, les bras dégustent.
Alors, lequel choisir selon ta pratique ?
- Tu veux rouler vite sur route, grimper des cols, te challenger ? Prends un vélo de route.
- Tu préfères l’aventure, les forêts, les descentes et les chemins techniques ? Le VTT est ton allié.
- Tu veux tout faire, sans prise de tête, entre bitume et nature ? Le gravel coche presque toutes les cases.
Un dernier conseil : pense à ton terrain local. Si tu vis en Bretagne, avec ses routes vallonnées et ses chemins agricoles, le gravel est parfait. En Haute-Savoie, avec ses singles et ses pentes raides, le VTT s’impose. Et si t’habites en ville, avec des routes bien propres, le vélo de route reste roi.
Le mot de la fin
Franchement, l’idéal serait d’en avoir deux – un pour la route, un pour s’amuser le week-end. Mais bon, on fait comme on peut. Le plus important, c’est de rouler, de ressentir ce petit frisson quand la roue tourne et que le paysage défile. Que ce soit sur bitume, cailloux ou terre battue, le vrai plaisir du vélo, c’est la liberté.
Et toi, t’es plutôt team asphalte, poussière ou boue ?